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*** billevesées ***

12 janvier 2011

épicure est un con

euh, j'ai envie de dire, une bouteille de coca lovée contre mon cuissot, le canapé pour moi toute seule, et une commande macdo en cours (livraison par G. lui-même. quand il rentrera du boulot. où il prend l'apéro. après tout il n'est que 21 heure et des brouettes. y a pas d'heure pour le whisky), je vois pas ce qui manque à mon bonheur.

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11 janvier 2011

thank you very bof

vide, rien, néant, nada.
je fixe l'ordinateur du bureau pendant de longues minutes. j'attends.
rien ne se passe.
je suis ailleurs. ça ne se voit pas. réactions appropriées au travail, attitudes attendues, répliques opportunes. efficace, besogneuse. tendue, sur la brèche.
je suis ailleurs. j'aimerais y rester, ne parler à personne, ne voir personne.
une lassitude m'étreint, me suit toute la journée, se colle à moi, fige mes traits, ralentit mes mouvements, m'empêche de sourire. je ne peux pas en parler. l'ingratitude de la pauvre petite fille riche. rien ne m'émeut, rien ne m'enchante. je ne me fais  pas à l'idée de ce qui vient de se passer. je ne m'habitue pas à la perte. j'ai l'impression d'avoir rêvé cette semaine de décembre. comme une parenthèse. un fantasme. un de ces rêves heureux qui me faisait m'éveiller enthousiaste, enfant, sans savoir pourquoi. et cette déception terrible quand je réalisais que cette nouvelle qui m'apportait tant de joie n'était pas réelle. alors que je me raccroche au concret. j'apprends par coeur la date je me raccroche aux photos prises, mais les sensations s'effacent, le gout de la joie ressentie aussi. et le souvenir du bonheur est amer.
j'aimerais que G sache.
lui relativise, me bouscule, espère, spécule, plaisante. il ne comprends pas finalement.
mais il est ce qui me rend heureuse.

2 janvier 2011

elle peut le faire

rien ne m'arrêtera. des litres de champagne, des kilotonnes de foie gras, des mètres cube de chocolats, quelques nuits à braver un estomac fragile (en implorant la première divinité qui m'entendrait de faire cesser ces souffrances. ce qui m'a menée à la révélation suivante : je deviens croyante quand j'aperçois la lumière-au-bout-du-tunnel-de-la-mort), et huit jours après l'ouverture des festivités, me voilà encore à m'enfiler des coupettes de champagne comme d'autres des perles (eh oh, pas de vulgaritudes parce que hein, oh. pas paske jsuis bourrée déchirée et que tout risque de faire le chemin inverse à la moindre secousse que faut dire du n'importe quoi).
et le fait que je sois censée diriger la Fabrik n'y change rien. je sais pas dire non, j'ai aucune volonté.
donnez moi des bulles, bordel!

26 décembre 2010

C'est quand qu'on arrive?

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tellement facile d'occuper les 06h30 de train pour rentrer au pays (09h s'il neige).

* monsieur G ronflotte à mes côtés, malgré la douce mélopée satanique pulvérisée dans ses oreilles.

le plan, simple, consiste à attendre qu'il soit assez profondément endormi pour le secouer de toutes mes forces. non parce que tu comprends tu ronfles tellement fort que tu mets en danger la résistance anti-sismique des vitres blindées du wagon (et en plus je m'ennuie. fais moi rire. vite)

la méthode de secouage-quasi-accidentel également fait ses preuves dans un lit, par exemple lors d'une dispute pourtant bien partie, prématurément interrompue par les soins de l'un des deux partenaires qui estime qu'il n'y a "pas mort d'homme". et que autant pas foutre sa nuit en l'air avec un débat stérile. cette tactique de repli est vite battue en brèche par le partenaire numéro 2 qui VEUT sa dispute. naméo. stop à la censure il est interdit d'interdire mort aux vaches,

bien décidé à faire éclater la vérité (et démontrer qu'il (elle?) a raison), partenaire numéro deux, dans sa lutte pour la justice, va choisir la méthode offensive-l'air-de-rien (que certains appelleraient "passif-agressif"). méthode (sournoise) consistant à vigoureusement s'agiter dans le lit, rendant tout endormissement impossible. et, par là-même, et bien logiquement, suscite quelques pulsions meurtrières chez son bien-aimé.

et là on en vient à la mort d'homme (envisagée, en tout cas), et la dispute peut reprendre.

tout une technique, la vie de couple. fin de la parenthèse psycho, je vous en prie, n'hésitez pas à demander.

* calculer ensuite grâce à une ingénieuse fonction affine à huit inconnues, la période propice pour attaquer le sandwich amoureusement préparé par monsieur G. ce dernier a osé se marrer quand je lui ai affirmé pouvoir tenir jusqu'à 21h30 sans manger. tais-toi donc, manant et va m'acheter une part de flan. concernant le sandwich (le flan est DEJA engouti. non mais jsuis pas un robot, je me nourris toutes les deux heures sinon je pleure. et il est 15 heures. l'heure du gouter), il s'agit de trouver le moment où la faim et l'ennui seront concomitamment à leur apogée.

* tenter de finir le boulot en retard pour la Fabrik. si seulement grazia m'occupait plus de 28mn (lecture des pub comprise), le problème de combler les heures restantes ne se poserait pas. puis t'avais qu'à faire tes devoirs en temps et en heure, graine de délinquante.

EDIT : maudire la SNCF.



21 décembre 2010

cointreau n'en faut

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alcolisation 1 - envies de meurtre de neige 0
on a beau dire que c'est moche, que ça rend vilain, qu'on fait que raconter des vilenies après, et SURTOUT que ça fait emballer n'importe qui (je ne m'étendrai pas sur le sujet. mais la sagesse populaire est parfois incroyablement pertinente, cette garce), bref, après un repas à la Fabrik (lieu de mon travaillement), un week-end chez belle-maman à mieux boire pour permettre d'en faire rentrer plus dans le gosier (aucun rapport avec le fait d'emballer qui que ce soit. pas de remarques graveleuses), le fait d'enchainer une soupe de champagne (faite par mes soins. donc bien puissante. oui, j'achète les troupes en les saoulant. ca marche, pourquoi m'en priver. ils m'aiment presque, maintenant. disons qu'ils me parlent. on progresse, quoi), et des litrons de champagne(les anniv de belle-maman sont toujours un succès), ça évite de réfléchir, et ça soulage.
bon, en plus, la vie, cette adorable enfant, a fait que l'ensemble des troupes de la Fabrik
était persuadée que j'étais enceinte (on peut plus enchaîner les prises de sang et les absences injustifiées sans que des soupçons se forment. c'est moche, les gens). ce qui m'a obligée à leur prouver le contraire.
et paf, dans le gosier.
et donc là je suis dans un état pré-comateux qui n'augure rien de bon pour les
quatre jours de Noël à venir. parce que dans mon pays, Noël c'est quatre jours sinon rien.

Et en photo, la crèche de Noël. Jésus est déjà là. parce que j'ai décidé. les rois mages attendent dans les coulisses, et l'arlésienne à tête coupée n'aura pas l'heur d'être immortalisée par mes soins (rentre pas dans le carré vip de la crèche confectionnée à base des feuilles de mon olivier ramassées par terre. double effet : pas besoin de passer l'aspi. mon génie me coupe le souffle).

Quant au titre, pas la peine de débriefer, il craint à point.


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17 décembre 2010

pas la peine

le téléfilm de l'après-midi de M6 risque de m'achever avant que le cointreau fasse son effet.
et il neige. va mourir, la neige, tu m'énerves.

17 décembre 2010

Ou alors

injectez-moi du cointreau en intraveineuse, ça ira ptet mieux.

15 décembre 2010

un peu moins d'innocence

où la vie est grande et nous sommes tout petits...
cette bulle de joie, d'amour, de rires nous protège et nous console. mais la journée d'hier nous a éprouvés. nous ne serons pas trois aussi rapidement que prévu.
la journée d'hier ma secouée de larmes. inconsolable, une petite fille perdue qui cherche du réconfort, une réponse à son chagrin.
la crainte que tout recommence. que la même joie ne soit suivie de la même peine.
la crainte que la prochaine bonne nouvelle n'aie plus le goût de la joie pure, l'intensité de la première fois.
mais G. et notre bulle d'amour me donnent envie d'y croire.

7 décembre 2010

où tout commence...

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les pequelets, désormais, ce sera nous trois. nouvelle apprise dans la douceur des préparatifs de noël.
G. a eu droit à une boite surprise. il n'a pas compris tout de suite, a cru à une de mes brillantes idées saugrenues.
puis il s'est tourné vers moi, a vu mes larmes.
irrépressibles. submergée de bonheur, stupéfaite, libérée de ce poids que je portais seule depuis le matin. ce poids de quelques grammes seulement qui m'oppresse le ventre, fait déborder mes yeux, dilate mon coeur, agite mon esprit depuis que nous savons.
le ptit chose de quelques micro-grammes et nano-millimètres me signifie à chaque seconde sa présence.
merci à toi, ptit chose. de me donner une vague idée des sensations surprenantes que j'expérimenterai dans huit mois.
de nous déconcerter, de me rappeler que non, je n'ai pas rêvé, que oui, nous sommes des champions de la  fertilité (15 jours, quoi. on misait sur 6 mois. tranquillou. no pressure, tu vois.)

bravo ptit chose.






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